Mon univers HO

Nous voici arrivés près de la frontière. Déjà la Suisse, encore la France ?

Difficile de trancher : la patinoire devant le « Sport Hotel » arbore un drapeau tricolore mais deux camions du Cirque National Suisse Knie traversent les rues du village…

Un train de marchandises vient de s’arrêter en gare : tiens, un wagon de la Migros : décidément, la Confédération Helvétique est toute proche.

A la sortie du village, juste avant de franchir la ligne à voie métrique, une courte rampe permet d’accéder au parking du téléphérique. Quelques skieurs s’apprêtent à gagner ainsi le sommet de la montagne, au-dessus de la forêt de sapins bordant le barrage.

Mais aujourd’hui, la plupart des habitants se sont donné rendez-vous sur les lacets de la route qui mène à l’autre station, plus haut en altitude, pour le passage du Tour de France.  L’arrivée est jugée à l’entrée du village. L’hélicoptère de la télévision vient de se poser près de la banderole. Place au direct !

Trois coureurs ont pris quelques mètres d’avance sur le peloton et vont se disputer la victoire au sprint. Par le toit ouvrant de la Peugeot 404 rouge de la direction du Tour, le patron de l’épreuve surveille la régularité de l’emballage final. Le coureur au maillot orange Bic arborant le dossier n° 1 du vainqueur sortant (clin d’œil à Ocana ?) parviendra-t-il à conserver la tête devant son adversaire de la formation Gan-Mercier (celle de "Poupou")  ou le troisième larron de chez Sonolor-Lejeune le coiffera-t-il ses adversaires sur la ligne ? Les hommes des équipes Peugeot-Michelin (damiers noirs sur fond blanc), Molteni (l'équipe du "Cannibale" Eddy Merckx), Salvarani,  Hutchinson-BP (violet à manches jaunes), ont, eux, perdu l’étape…

Qu’importe si les voitures d’assistance, les véhicules de la caravane ou les maillots appartiennent à différentes époques puisque la magie de la Grance Boucle est là !

Cependant, certain(e) n’ont pu venir applaudir les forçats de la route, travaux des champs et de la ferme obligent. Avec un nouvel indice que la Suisse n’est pas loin : il n’y a que chez les Helvètes que des vaches mauves broutent dans les alpages !

Enfin, la preuve définitive que nous sommes arrivés en Suisse avec ce drapeau rouge à croix blanche flottant le long d’un chalet. Une scène qui fleure bon le début des seventies puisque sur ces affiches du cirque Pinder apparaît cette fois le nom de Jean Richard (alors que seul celui de Pinder était mentionné sur les publicités apposées dans le village français). Sans doute le comédien vient-il tout juste de racheter le célèbre établissement itinérant tourangeau...

tiens, là-bas, quelques skieurs dévalent la piste au-dessus du départ du télésiège. Cette année, la neige a tenu jusqu’au passage du Tour, jusqu’en juillet. Il n’y a décidément pas de saison pour la passion !

Un voyage à l’échelle HO, des Alpes à la Provence en passant par Lyon, dans un monde mêlant imaginaire et reproduction de lieux bien réels : telle est l’aventure au fil du rail proposé par le musée du train miniature de Châtillon-sous-Chalaronne (Ain).

Si certains peuvent préférer les réseaux reproduisant au détail près un site précis, j’avoue une préférence pour ces univers où prime le plaisir du créateur au fil des clins d’œil et autres hommages. Alors en voiture, direction les Alpes franco-suisses.

Une vue d’ensemble du massif avec, au fond, un monumental barrage-poids.

 Nous voici d’abord du côté tricolore de la frontière avec un village à ce point typique que des « envahisseurs » n’ont pas résisté à l’envie d’y poser leur soucoupe volante.  Sans doute l’effet « Soupe aux choux »…

En attendant l’arrivée du cirque Pinder qui annonce sa venue avec une affiche d’antan, les habitants vaquent à leurs occupations quotidiennes : une paysanne avec un poulet dans son panier entre à l’Epicerie fine,  une dame quitte la boucherie de M. Chevy tandis qu’on prépare les tables à la terrasse de L’Auberge fleurie.

A la sortie du bourg se dresse  l’imposant internat de rééducation pour mineurs du Fond de l'étang où fut tourné le film Les choristes.

D'ici quelques jours, les fidèles de ce blog pourront découvrir un reportage photo sur un autre univers HO, celui imaginé et créé par Patrick Crolle dans son musée du train miniature de Châtillon-sur-Chalaronne, dans l'Ain. Des Alpes à la Provence en  passant par Lyon et la magnifique gare des Brotteaux, la plongée dans ce monde au 1:87e mérite un petit arrêt virtuel en gare...

Après une longue réflexion, le projet cirque de Mon Univers HO s’oriente désormais vers la conception des quartiers d’hiver d’un établissement itinérant. Un choix qui s’est imposé pour plusieurs raisons.

Déjà, cela n’empêche nullement que ce cirque puisse un jour partir en tournée lorsque l’essentiel du matériel, dûment peint aux couleurs choisies, sera réuni et qu’un chapiteau pourra accueillir les spectateurs.

Opter pour des quartiers d’hiver permet en outre d’accueillir des véhicules de différentes décennies (même si je souhaite créer un cirque sciemment « rétro » disposant de convois de diverses époques) mais surtout en provenance de nombreux établissements. C’est en effet le temps des auditions, de la recherche de nouveaux artistes à engager pour le programme de la (ou des) saison(s) à venir, des répétitions, des échanges de numéros entre les plus prestigieuses enseignes…

Enfin, le directeur du cirque de Mon Univers HO étant très attaché au patrimoine circassien, il envisage d’installer à proximité des futurs quartiers d’hiver un musée du cirque, sauvant ainsi de l’oubli et de la casse quelques véhicules ayant fait les beaux jours de célèbres établissements itinérants. Il ne serait donc pas étonnant de découvrir bientôt, au détour des allées des quartiers d’hiver, camions, roulottes et autres remorques arborant les couleurs de Knie, Kröne, Pinder-jean Richard, Williams ou Sarrasani !

Des semaines, des mois de négociations âpres et difficiles pour le tenace M. Blanchet, responsable des relations publiques du Aminona Historical Racing Team. Enfin, voici quelques jours à peine, ses efforts ont été récompensés : cette Porsche 956 tant convoitée est venue rejoindre l'écurie franco-helvétique. En toute discrétion, elle a quitté le musée de l'Audi Sport Team Joest, à Wald-Michelbach (Allemagne), où elle était jusqu'alors exposée au sein de la collection personnelle de l'ancien pilote Reinhold Joest.

Dotée du numéro de châssis 117, cette 956 propulsée par un 2.6L turbo flat-6 gagna les 24 Heures du Mans en 1984 et 1985. Un véritable exploit, le Joest Racing devenant la seconde équipe après JW en 1968 et 1969 à décrocher une seconde victoire consécutive sur un même châssis.

Confiée à l’équipage Henri Pescaloro / Klaus Ludwig, la numéro 7  du Joest Racing remporta sa première victoire alors que l’usine Porsche avait fait l’impasse l’édition 1985 des  24 Heures du Mans dont l’usine Lancia était la favorite.

L’année suivante, pilotée par le trio Klaus Ludwig / Paolo Barilla / John Winter, la 956 - 117 s’imposa devant une autre 956 (celle du Richard Lloyd Racing) et la 962C officielle qui faisait là sa première apparition dans la Sarthe.

Pour l'heure bichonnée par les mécaniciens du Aminona Historical Racing Team, cette auto légendaire restera-t-elle sagement dans son nouveau musée ? Pas si sûr ! Il se murmure déjà qu'elle pourrait reprendre la piste lors d'exhibitions, voire pour des courses historiques.

Merci à toutes celles et tous ceux qui sont venus faire un petit tour du côté de "Mon univers HO". Merci également de vos commentaires aussi encourageants que sympathiques. Je vous promets quelques nouveautés très prochainement. L'Aminona Historical Racing Team vient en effet d'acquérir une auto qui a brillé dans la plus grande et plus célèbre course du monde : un mythe à 4 roues qui a remporté les lauriers sur le plus mythique des circuits...

Une nouvelle acquisition fleurant bon les seventies pour le Aminona Historical Racing Team. Le discret mais efficace M. Blanchet, responsable des relations publiques de l’écurie, a en effet déniché une magnifique Renault 12 Gordini en état concours. Destinée aux épreuves historiques sur route et circuit comme aux expositions de belles anciennes, cette voiture parfaitement restaurée est présentée dans sa livrée d’origine et arbore le fameux bleu France. Peut-être sera-t-elle rejointe un jour par une version « Coupe »…

Dévoilée sur le circuit du Castellet les 18 et 19 juillet 1970, la R 12 Gordini succède à la déjà mythique R 8 Gordini. La propulsion laisse la place à la traction avant. Dotée d’un 4 cylindres de 1 565 cm3 à deux carburateurs double corps développant 125 ch à 6250 tr/mn, la nouvelle venue atteint 185 km/h en vitesse de pointe et avale le kilomètre départ arrêté en 32,8 s.

De 1971 à 1974, la Coupe de France Renault 12 Gordini sera le théâtre de courses spectaculaires et acharnées.

Malgré des débuts encourageants avec 2 225 exemplaires vendus en 1971, les ventes de la 12 Gordini chutent inexorablement. L’aventure de la Renault 12 Gordini s’arrête en 1974 avec 5188 voitures produites (dont évidemment celle portant désormais les couleurs du AHRT).

Pourtant les Renault 12 Gordini brilleront encore longtemps en rallye, en circuit et en course de côte. Et le drapeau à damier n'est pas encore abaissé sur la carrière de ces étonnantes quadras.

Au fil des posts, je vous présenterai les différents personnages de mon réseau. Tous peut-être pas mais la plupart certainement. Remarquez, ils ne sont pas bien nombreux pour le moment et remontent à mes jeunes années, à l’époque de mon premier réseau dont les rails étaient fixés sur une grande planche que j’installais le week-end en la posant sur des lits jumeaux. Evidemment, ces « anciens » seront accueillis à bras ouverts dans mon « universHO » et y auront une place de choix, un rien privilégiée...Et cela même s’ils ne sont pas les plus finement réalisés et plus tout à fait aux standards de la production actuelle.

Tous ces personnages méritent bien un état-civil. Le prétexte idéal pour des clins d’œil à des personnes dont j’ai croisé la route, que j’ai côtoyées dans ma vie privée ou professionnelle, à des gens que j’ai connus et appréciés, simples connaissances, copains, copines, collègues, ami(e)s ou membres plus ou moins proches de mon entourage et de ma famille. L’occasion aussi de rendre hommage à des personnalités réelles ou de fiction que j’admire, qui m’ont fait rêver ou vibrer.  

Photo volée par un journaliste de la presse spécialisée ou buzz médiatique relevant d’un plan de communication habilement orchestré ? Publié ce jour dans la page « sport » d’un célèbre hebdomadaire automobile, ce cliché dévoile la première acquisition du Aminona Historical Racing Team : une Peugeot 304 SLS, immortalisée lors d'une séance d'essais privés sur une route enneigée du Valais.

Selon l’article, l’écurie franco-helvétique serait parvenue à acheter cette voiture grâce à l’entregent de M. Blanchet, son responsable des relations publiques. Cette 304 fut la propriété de l’écurie Aseptogyl, créée au début des années 1970 par Robert « Bob » Neyret, un chirurgien-dentiste de la région grenobloise passionné d’automobile. Baptisant son équipe du nom du dentifrice qu’il faisait fabriquer à La Mure, Bob Neyret décide également de faire peindre ses voitures aux couleurs de son produit (rose, blanc et rouge) et d’en confier le volant principalement à des femmes. Christine Dacremont, Marianne Hoepfner, Claudine Trautmann ou encore Marie-Odile Desvignes piloteront ainsi pour l’écurie iséroise.

Avant de disparaître à l’orée des années 1980, l’écurie Aseptogyl engagera en course des Alpine A 110 et A 310, des Peugeot 304 et 504, des Lancia Stratos (aux 24 Heures du Mans), des Fiat 127, des Autobianchi A 112, des Citroën CX et même une monoplace Alpine A 360.

Selon plusieurs spécialistes, la Peugeot 304 du Aminona Historical Racing Team aurait disputé le Tour de Corse 1972. Aux mains de quel équipage ? Fall-Wood ou Guichet-Todt ? Ici, les avis divergent même si la dernière proposition semble tenir la corde.

Confiée à Marianne Hoepfner en 1975, la 304 brillera notamment lors de la Ronde de la Giraglia et de la Ronde Limousine. La saison suivante, elle remportera le championnat de France "Dame" en Groupe 2.

Fidèle à l’esprit de feue l’écurie Aseptogy, le Aminona Historical Racing Team envisagerait de confier le volant de cette voiture à un équipage exclusivement féminin pour une première sortie officielle sur les routes du Tour de Corse Historique. L’histoire continue…

Il est temps de vous dévoiler maintenant l'écurie de course automobile de mon "UniversHO".

Baptisée Aminona Historical Racing Team, cette structure engage en compétition des voitures de course des années 1960 à 1980. Ces bolides se sont illustrés aussi bien sur les pistes des circuits que sur les spéciales des rallyes. Un projet sportif fort ambitieux, l'écurie souhaitant briller sur les plus importantes épreuves VHC (Véhicules historiques de compétition) du calendrier international.  Le lancement du Aminona Historical Racing Team exige donc un investissement financier très élevé et des compétences humaines à la hauteur. Pas question de se précipiter, sortie de route interdite !

Actuellement, l'écurie négocie l'acquisition d'un local destiné à l'entretien et à la préparation des autos. Vaste hangar ou garage fleurant bon les sixties et les seventies ? En attendant, les belles sont discrètement entreposées et bichonnées dans la propriété d'un riche gentleman-driver. Le temps aussi pour l'écurie de recruter quelques hommes de l'art, mécaniciens et motoristes, qui sauront veiller sur ces mécaniques et en tirer la quintessence (avec plomb...).

Avant de vous dévoiler très bientôt les premières autos de légende acquises par cette structure franco-helvétique, j'ai obtenu le feu vert pour vous révéler le logo de l'écurie.

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